
25 janv. 2009
Mary Stuart de Schiller. Mis en scène par Stuart Seide

Twilight chapitre 1 ; Fascination

21 janv. 2009
DRACULA

Avec David Suchet, Marc Warren, Sophia Myles, Dan Stevens...
D'après le roman de Bram Stoker.


Au niveau du casting c'est un sans faute, Marc Warren campe un Dracula, qui vaut bien Garry Oldman, mais dont le rôle se rapproche plus de celui d'un Frank Langella, son maquillage est superbe et son regard à la Malcolm McDowell fait beaucoup. Sophya Myles est certainement celle qui en impose le plus dans le film, une lucy au caractère fort et dur et à la beauté classique envoutante et Dan Stevens, parfait dans le rôle d'un Arthur assez salaud et égoïste. le bat blesse un peu du côté de Van Helsing, qui devient u mixe entre le chasseur de vampire bien connu et le malade Renfield (uqi est d'ailleurs occulté du récit). Interprété par un David Suchet toujours merveilleux, Van Helsing ici craint Dracula plus que tout et semble un peu dérangé, probablement à cause d'une longue peridoe d'enfermement dans un cachot du comte...le rôle reste néanmoins intéressant car il propose une belle variante du personnage et une origine à sa haine du vampire.

En résume malgré qu'il s'écarte à mainte reprise du récit et de l'esprit du roman, Dracula par Bill Eagles reste une réussite esthétique quasi parfaite et une approche original de l'histoire écrite par Stoker, dont les décors et les acteurs frôle à tout moment la perfection. A ne pas manquer !
18 janv. 2009
Dr Jekyll & Mr Hyde

Avec John Hannah, David Warner, Kellie Shirley...
D'après le roman de R.L. Stevenson.

Le Retour De Dracula par Freda Warrington

Sept ans après la mort de Dracula, Mina et Jonathan Harker accompagnés du Professeur Van Helsing retournent en Transylvanie pour s'assurer que la malédiction est bien levée. Lorsqu'ils arrivent sur les lieux, l'étrange sentiment de malaise qui les étreint se disspie vite quand il font la connaissance du professeur Kovacs et de sa nièce Elena. Mina, séduite par celle ci l'engage comme gouvernante et l'emmène en Angleterre. Très vite la jeune femme en vient à se demander si le voyage n'a pas réveillé les démons du passé...l'ombre de Dracula plane de nouveau sur les ruines de Carfax. Pendant ce temps, Kovacs se met en tête de retrouver la Scholomance, l'école du diable par laquelle Dracula aurait acquit l'immortalité.
***
Donner une suite au pavé virtuose de Bram Stoker n'a rien d'une mince affaire, nombreux sont ceux à s'y être cassé les dents. Cependant, ça et là, on déniche quelque petites perles comme la trilogie de Jeanne Kalogridis (Pacte avec le vampire...), ou le roman de Françoise-Sylvie Pauly (L'invitée de Dracula) et bien sûr la plus célèbre de toutes : Le retour de Dracula par Freda Warrington.
Force est d'admettre que l'auteur s'en sort remarquablement bien dans cet exercice et parvient à retrouver le style évocateur du roman original sans pour autant en faire une copie conforme. Au fil d'un récit formé de lettres de journeaux intimes et d'articles de presse elle parvient à rendre la tension du roman d'origine tout en jouant sur tous les registres pour susciter l'épouvante et l'émotion.
On retrouve avec plaisir les personnages du Dracula de Stoker, 100 ans après, avec 7 ans de plus, mais inchangés, toujours aussi attachants, toujours aussi ambigües. Freda Warrington nous fait découvrir un peu plus en profondeur les zones d'ombre des personnages qu'elle parvient à faire siens ; la fascination de Van Helsing pour le vampire, l'attirance trouble de Mina pour cet amant d'outre tombe, la jalousie déplacée de Jonathan. Elle fait aussi intervenir de nouveaux arrivants, comme la famille Kovacs qui sera sans le savoir le moyen pour Dracula de revenir à la vie, le jeune fils de Mina et Jonathan, Quincey Harker dont le rôle dans le récit à une grande importance, ainsi qu'une autre menace, bien plus terrible que Dracula et qu'il va falloir combattre...
Et bien évidemment Dracula est au centre du roman, bien plus qu'un prédateur sans voix, il est ici l'un des acteurs principaux et nos petits croisés (Harker, Holmwood, Morris, Seward...) ne monopolisent plus les pages avec leurs discours égocentriques et bornés. Si Dracula revient c'est bien sûr pour récupérer Mina, mais c'est aussi l'occasion de rendre justice au personnage et d'en faire enfin le héros tragique qu'il n'avait pas pu devenir jusqu'alors. Le vampire qui n'avait pas ou très peu la parole dans le roman de Stoker entrouvre ici son coeur glacé mais avec réserve et même parfois avec tendresse et une humilité touchante, sans pour autant perdre de vue son but premier, et quelques dialogues avec Mina, à la lueur d'une cheminé dans l'abbaye de carfax pourrait bien tirer à certain une petite larme.
Freda Warrington ouvre les yeux de ses personnages, et plus personne n'est ni blanc ni noir, pour au final inverser les rôles, ceux qui meurent pour la bonne cause ne sont pas ceux que l'on croit...
Avec Le Retour de Dracula c'est à la fois le personnage de Dracula qui revient à la vie et le mythe créé par Stoker qui retrouve un nouveau souffle à travers ce récit passionnant et poignant. Un seul bémol, une note/épilogue un peu trop grandilocante.
15 janv. 2009
Vampire Knight


11 janv. 2009
Dr Jekyll and Mr Hyde (1941)

Avec Spencer Tracy, Ingrid Bergman, Lana Turner...
D'après le Roman de Robert Louis Stevenson ; "The strange case of Dr Jekyll and Mr Hyde".
Ce maquillage n'a pourtant rien de choquant et ne constitue pas l'objet principal du film. On retrouve dans ce film le soufle mélodramatique d'Autant en Emporte le Vent, et même si la critique sociale n'est pas aussi développée qu'elle aurait pu, Fleming nous gratifie d'un beau portrait de la haute société britanique de la fin du XIXème siècle. Esthétiquement le film ne souffre absolument pas de l'absence de la couleur regréttée par certains, le noir et blanc est propre, propice à l'épouvante et à la suggestion et les décors superbes noyés dans la brume en ressorte magnifiés.
Les interprétation de la grande Ingrid Berman et de la jolie Lana Turner sont elles aussi à reconnaitre comme de véritables morceau de bravoure tant on sent leurs émotions à fleur de peau. On sent chez Fleming un désir de coller au plus près de l'esprit du roman plus que de la trame, il ne fait pas dans la fidélité aveugle, il adapte réellement plutôt que de retranscrire stupidement, et pour qui visionnera le film en profondeur, cette version est très différente de celle de Rouben Mamoulian, sur tous les points, même si le récit en est trait pour trait le même.
Oeuvre plus dramatique que fantastique, ce Dr Jekyll & Mr Hyde este à mon sens la plus grande adaptation du Roman de Stevenson, même si elle renie le côté expressionniste des deux précédentes et s'ancre dans une société plus lisse, plus sage peut-être...la peinture au vitriol n'en est que plus douloureuse. Chef-d'oeuvre inconstetable !