10 août 2008

Les femmes de ma vie # 1 : Barbara

Malgré ce qu'on peut penser, des femmes dans ma vie il y en a beaucoup, elles m'accompagnent, me consolent et je les aime. Il y en a beaucoup, ça c'est vrai, alors en créant cette rubrique je me suis dit "mais par qui commencer ? faut-il vraiment choisir, cela veut-il dire qu'il en est une plus importante qu'une autre ?" Non bien sûr que non...enfin si...s'il en est une qui toujours est présente à mon esprit c'est bien elle ; Barbara.


*


Lorsque je l'écoute, je n'entend plus rien d'autre, lorsque tout va bien elle parvient à me faire pleurer et quand je pleure, elle seule peut me consoler. Elle est ma "Longue Dame Brune". Jamais je ne me sens étranger à ce qu'elle chante, elle chante l'amour, le chagrin, la mort aussi, mieux que personne, de sa voix feutrée, elle chante la vie, drapée de noir dans la lumière (comment ça, ça veut rien dire ? ouais peut-être...)....
"Sur la fumée des cigarettes, l'amour s'en va, mon coeur s'arrête" (pour qui cela n'a-t-il pas un jour été vrai ?)









C'est parce que ton épaule à mon épaule,

Ta bouche à mes cheveux

Et ta main sur mon cou,

C'est parce que, dans mes reins,

Quand ton souffle me frôle,

C'est parce que tes mains,

C'est parce que joue à joue,

C'est parce qu'au matin,

C'est parce qu'à la nuit,

Quand tu dis "viens", je viens.

Tu souris, je souris.

C'est parce qu'ici ou là,

Dans un autre pays,

Pourvu que tu y sois,

C'est toujours mon pays.

C'est parce que je t'aime

Que je préfère m'en aller.

C'est mieux, bien mieux, de se quitter

Avant que ne meure le temps d'aimer.

C'est parce que j'ai peur de voir s'endeuiller

Les minutes, les heures, les secondes passées,

C'est parce que je sais qu'il faut un presque rien

Pour défaire une nuit et se perdre au matin.

Je ne laisserai pas pencher sur notre lit

Ni l'ombre d'un regret, ni l'ombre d'un ennui.

Je ne laisserai pas mourir au fil des jours

Ce qui fut toi et moi, ce qui fut notre amour.

Pour qu'il ne soit jamais emporté par le temps,

Je l'emporte moi-même. Il restera vivant.

Oh laisse-moi, je t'aime

Mais je préfère m'en aller.

C'est mieux, tu sais, de se quitter

Avant que ne meure le temps d'aimer.

J'en ai vu, comme nous, qui allaient à pas lents

Et portaient leur amour comme on porte un enfant.

J'en ai vu, comme nous, qui allaient à pas lents

Et tombaient à genoux, dans le soir finissant.

Je les ai retrouvés, furieux et combattant

Comme deux loups blessés. Que sont-ils maintenant ?

Ca, je ne veux pas. Je t'aime.

Je ne veux pas nous déchirer.

C'est mieux, tu sais, de nous quitter

Avant que ne meure le temps d'aimer.

C'est mieux, bien mieux, de nous quitter

Avant que ne meure le temps d'aimer...

*

1 commentaire:

Lolita a dit…

Cette chanson !!!!!!!!!!!!
Cette femme !!!!!!!!!!!!!!
Quand je la vois, je pleure...

Je pense repasser souvent par ici...
merci Gabriel !