30 juin 2009

Marta-Ligeia, une diva dans la soie...


C'est dans un recoin sombre de l'une des dépendances que j'ai fait la connaissance de cette étrange créature. Tapie dans l'ombre, vivant dans une semi torpeur et ne mettant en mouvement ses longues pattes et son lourd abdomen que pour se nourri, cette être sans âge occupe son domaine de soie depuis des années, et je ne m'éttonnerai pas qu'il soit plus âgé que moi.




Lorsqu'elle tourne vers moi ses huits prunelles vindicatives palîes par la cataracte, et qu'elle anime lentement ses membres démesurés dans une imprécation muette, je lui pardonne, certes mon affection pour elle est à sens unique, mais les tourments de sa vie sont cause de sa solitude, solitude que je m'éfforce de ne pas troubler. Mais Marta-Ligeia, se prête aussi au jeu cabotin de la photo, depuis le temps qu'on se connait, elle sait qu'il ne serait pas de bon ton de m'opposer son droit à l'image alors qu'elle est nourrie logée.
Marta-Ligeia est somme toute assez simple, aucun caprice aucune scène, indépendante et discrète, elle se révèle cependant une chasseresse habile à laquelle ni papillons de nuit ni même ses congénères plus petites n'échappent.
Son apparence peu troubler, rebuter même, mais elle cultive un look sombre à dessein, en effet, l'araignée à des gouts littéraires très intéressants, gothiques jusqu'au bout des poils, d'où son pseudonyme évocateur.


Mais déjà la diva est fatiguée et préfère se retirer dans ses appartements, faisant fi des convenances elles nous tourne le dos, je regrette mesdames et messieurs, l'entevue est terminée. Peut-être, la grande Marta-Ligeia (dix centimètres d'envergure tout de même) malgré son grand âge acceptera de nous recevoir de nouveau plus tard.

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