25 avr. 2009

WILDE

Réalisé par Brian Gilbert en 1997.
Avec Stephen Fry, Jude Law, Vanessa Redgrave, Jennifer Ehle, Michael Sheen, Zoe Wanamaker, Tom Wilkinson...
D'après le livre de Richard Ellman.
Musique composée et dirigée par Debbie Wiseman.


*
***
*


Le récit de la vie d'Oscar Wilde, depuis son mariage avec Constance en 1884, jusqu'à sa mort en 1900, en passant par ses succès au théâtre, sa rencontre avec Lord Alfred "Bosie" Douglas et le fameux procès intenté contre lui par Lord Queensberry.


***


Il est très difficile d'écrire sur les oeuvres qui nous touchent réellement, celles qui font céder en vous jusqu'à la dernière parcelle de scepticisme. Mon amour pour Wilde m'oblige toujours à considérer une éventuelle critique de ses oeuvres, ou des oeuvres lui rendant hommage, avec une certaine distance ; aussi objectif puisse-je être ou m'efforcer d'être, parfois je sens une barrière se briser et je ne peux que voir et accepter ce que je vois...


Brian Gilbert dirige avec une affection visible ce superbe, émouvant, et respectueux biopic...je ne ferai pas l'affront au lecteur de revenir une fois encore sur les faits relatés, la vie d'Oscar et son oeuvre sont connues de tous ceux qui le portent dans leur coeur, et ceux qui le détestent connaissent la scandaleuse affaire de Wilde. Mais le film fait bien plus retranscrire une période la vie d'Oscar Wilde, il nous fait entrer dans la vie de son personnage central comme peu de biopic peuvent le faire.



Le film bénéficie d'interprètes fabuleux, Stephen Fry en tête, plus vrai que nature, suivit de près par Jude Law, Jennifer Ehle et Michael Sheen ainsi que d'un score parfaitement adapté à Wilde, une musique teinté d'optimiste qui rend merveilleusement hommage à la vision du monde selon Oscar Wilde et sa capacité naturelle à relativiser même les coups les plus dures, très vite, l'air de la BO devient indiscociable de l'évocation du personnage. Inutile de parler de la reconstitution d'époque, rien d'étonnant à ce qu'elle soit parfaite, à l'image du reste.

Eblouissant sur la forme, le film l'est tout autant sur le fond, et ne cherche jamais à appitoyer le spectateur, l'ensemble reste d'une grande dignité, Brian Gilbert semble vouloir nous rapprocher de Wilde, et parvient à faire en sorte que son film n'apparaisse jamais comme un documentaire mais comme si nous étions introduit dans le salon de Tite Street et qu'un "enchanté Mr Wilde" était de mise. Le final a le bon goût d'occulter pudiquement les images des derniers jours de l'homme...

La dernière note est laissé à un épilogue très sobre et au superbe score de Debbie Wiseman qui semble clamer qu'Oscar Wilde jamais ne sombrera dans l'oubli.

L'émotion est donc au rendez-vous, et au delà de toute objectivité, WILDE est un chef-d'oeuvre qui ravira les initié, enchantera les amoureux et fera une splendide entrée en matière pour les novices à condition qu'ils aient l'esprit ouvert et que la vérité pour eux ne doivent jamais s'encombrer du masque de la bien-séance et de sa censure assassine.

23 avr. 2009

Beatrice...



Les Cenci

***
Déjà du pâle rideau de l’enfance
Ne reste que lambeaux
Le ciel teinté de rouge inonde
La ville de sang
Ou du vin qui jadis imprégna
Tes juges tristes
Le sort en est jeté et même
Dans ta transe
Tu cherches réconfort après
De ce soleil nouveau

***
La haine née de ta douleur
N’est plus qu’ombre
Et ce qui resplendit sur ton
Visage ternis
C’est la sérénité du devoir
Accompli
Tu penses entendre au loin
Chanter ton oraison
Mais la clameur du temps
Couvre celle des gens

***
A peine as-tu vécu que déjà
Le lourd rideau
Descend sur la scène et sur
Les hauts vitraux
Dans ta chute éperdue
Tu entraines les tiens
La beauté sacrifiée sur
L’autel de la justice
Quinze printemps qui voudraient
Te tenir la main
font un bien pâle hospice

***
Mais déjà du passé tu as
Tout oublié
Et tu sais qu’à jamais
Tu seras innocente
Car malgré ton jugement
Tous sont derrière toi
Cette procession de femmes
De vieillards et d’enfants
Qui le soir à peine venu
Iront fleurir ta tombe
Et ton seul visage ornant
Une seule esquisse
Te rendra immortelle
Beatrice !

15 avr. 2009

Le Crane Hurlant


Réalisé par Alex Nicol en 1958 d'après un scénario de John Kneubuhl.
Avec John Hudson, Peggy Webber, Russ Conway, Tony Johnson et Alex Nicol.


*
***
*

Eric, qui a perdu sa première femme Marian, décédée tragiquement, s'installe dans la demeure héritée de cette dernière avec sa toute jeune épouse Jenny. La maison semble hantée par une présence maléfique et chaque nuit, Jenny entend un cri effroyable venant de nulle part. S'agit-il des fantômes du passée qui poursuivent la jeune femme ? Ou alors quelqu'un ou quelque chose essaie-t-il de la mettre en garde ?


***

La fin des années 50 a été riche en séries B en tout genre, inutile de revenir sur les débuts prometteurs de la Hammer dans le genre, mais on peut tout de même souligner l'apparitions de quelques réussites, comme House on Haunted Hill (1957) de l'étonnant William Castle, avec Vincent Price et Carol Ohmart...Dans la veine de ce dernier, ou même des grands classiques du genre tel Rebecca, The Screaming Skull fait son entrée dans les petits cinéma de quartiers en 1958 accompagné d'une publicité d'enfer qui dit que la production garanti les frais d'obsèque si on meurt de peur durant la projection...

Mais de peur ici, il n'en est pas question (publicité mensongère ^_^), comme je viens de le dire, The screaming skull n'est pas sans évoquer Rebecca, l'histoire d'un homme ayant perdu tragiquement sa femme qui en épouse une nouvelle et revient vivre sur les lieux du drame qui semblent encore occupés par la défunte.



Présenté dans un noir et blanc correct ayant malheureusement subit les ravages du temps, The screaming skull a d'hors et déjà pour lui ses décors ; un park peuplé de paons au milieu duquel trône une imposante batisse à l'air ancien, une marre remplie de nénuphars et une serres étouffantes abritant une flore chatoyante...

C'est dans ce cadre si propice que Alex Nicol introduit les cinq protagonistes du récit : Eric Whitlock et sa jeune épouse Jenny, le réverend Edward Snow et sa femme ainsi que Mickey, le jardinier. ce dernier personnage est l'un des plus intéressants, garçon un peu simplet quasiment élevé par Marian (la défunte) il ne peut croire à la disparition de sa maitresse et amie et attend sans cesse près de la marre dans laquelle elle s'est noyée qu'elle revienne s'occuper du jardin avec lui. L'amour que portait Marian à son jardin se ressent dans les images, l'endroit qui devait être entretenu avec une minutie impressionnante se transforme en une jungle pendouillante sans la présence de Marian alors qu'il est pourtant entretenu tous les jours par Mickey (on peut voir dans cette perévérence à s'occuper des plantes une sorte d'hommage de Mickey à Marian).


La présence de l'esprit de Marian est donc habilement suggérée et à ce moment du récit les similitudes avec Rebecca sont flagrantes (le domestiques qui ne jure que par sa maitresse, les amis qui vantent la beauté de la défunte, le portrait envahissant qui semble juger sévèrement celle qui lui succède...), mais The Screaming Skull va choisir de faire prévaloir l'élément fantastique, ainsi, si tout au long du récit on peut croire à nombre d'hypothèses (Mickey pourrait très bien vouloir faire partir cele qui remplace la femme qui l'aimait tant, Eric peut avoir tuer sa femme et vouloir rendre jenny folle, ou la tuer à son tour, le fantôme de Marian pourrai revenir la prévenir d'un danger qui la menace...le tout pourrait même être du à une succession de coïncidences, assemblé dans l'esprit impressionnable de Jenny.), le final lève le voile sur une double solution assez déroutante.

Cependant, si la faille, car faille il y a, de The screaming skull ne réside pas dans son scénario, on la trouve bien vite au niveau des effets spéciaux, en effet le parti pris du fantastique nécéssite l'utilisation d'artifices, et sur ce plan, si le fameux crane, en tant que crane n'est pas en cause (même si l'insistance autour de ses apparitions est assez maladroite), l'apparition finale du spectre de Marian peut préter à sourire...et par moment et ce malgré une durée totale n'excédant pas 1H10, le film patît d'un certain manque de rythme.


Malgré ses qualités indéniables, The screaming skull ne peut que subir la rude concurrence de ses ainés ; Rebecca, Hantise, Dragonwick... On peu lui reprocher, contrairement aux trois films sus-mentionnés de faire intervenir le fantastique de façon un peu trop appuyée, ce qui gâche peut-être le final. Mais en sa qualité de série B sans prétention et malgré de nombreux petits défauts, il s'agit là d'une production très attachante, de celles qu'on aime à découvrir et à faire découvrir ! Merci donc à Bach film de nous offrir en DVD ces petites rareté oubliées (à tort), de déterrer en quelque sorte ces petits cranes, hurlant ou non qui nous procurent tant de plaisir.

8 avr. 2009

La Fille de Jack l'Eventreur

Réalisé par Peter Sasdy en 1971.
Avec Eric Porter, Angharad Rees, Jane Merrow, Derek Godfrey...


*
***
*

Whitechapel, 1888, un homme rentre chez lui en pleine nuit, sa femme affolée lui annonce qu'un nouveau meurtre a été commis et que la population s'est mise en chasse du coupable, avant de s'appercevoir que son mari à les mains couvertes de sang. Il la poignarde avant qu'elle n'aie pu réaliser...derrière les barreaux de son berceau, la jeune Anna, vient d'assister au meutre de sa mère par Jack l'Eventreur...


***

L'année 1971 n'est pas restée dans les mémoires comme un grand cru de la Hammer, au début des années 70, on considère la firme sur le déclin. Tout cela on le sait déjà mais il est intéressant de se pencher un instant sur les parcours de deux réalisateurs de la Hammer, Roy Ward Baker et Peter Sasdy, les deux hommes de 69 à 71 vont réaliser en miroir trois productions chacun pour la firme. En 1969, Peter Sasdy réalise avec Une messe pour Dracula l'une des plus belles variations sur le mythe créé par Stoker, en 70, Baker va réaliser Les cicatrices de Dracula...ces deux films, de styles très différents sonnent comme des coups d'essaie, un passage obligatoire en quelque sorte, tout réalisateur de la Hammer se doit d'en passer par Dracula. En 1970-71, les deux réalisateurs s'attaquent à la figure de la prédatrice, de la vampire, chacun faisant jouer Ingrid Pit, Sasdy dans Countess Dracula, racontant les méfaits de la comtesse Erzebeth Bathory, Baker dans Vampire Lovers, superbe adaptation du roman de Lefanu, Carmilla. En 1971, Ils empruntent à nouveaux des chemins parellèles, de plus en plus rapprochés en tournant autour du mythe de Jack l'éventreur, ainsi, Roy Ward Baker réalise Dr Jekyll and Sister Hyde, variation à la fois sur le roman de Stevenson et sur les meurtres de Whitechapel, et Sasdy réalise le film qui nous intéresse ici, La fille de Jack l'Eventreur, variation freudienne et mélancolique du mythe.

Peter Sasdy est un petit maitre du cinéma d'épouvante freudien, les rapports familiaux, les trauma, sont sa spécialité, il l'a déjà montré avec Une messe pour Dracula, mais avec La fille de Jack l'éventreur, il va encore plus loin dans la psychologie, et aussi dans l'horreur...


Comme toujours chez la Hammer on ne peut que saluer le soin apporté aux décors et aux costumes, ainsi qu'à l'atmosphère, le Londres de l'époque victorienne est reconstitué de façon remarquable, avec ses fiacres, sa brumes...et sa misère. Le casting n'est pas aussi prestigieux qu'à l'ordinaire, point de Peter Cushing, de Christopher Lee ou de Dawn Addams ici, mais des acteurs tout de même excellents, surtout Eric Porter en disciple de Freud convaincu et Angharad Rees dans le rôle tragique d'Anna...

Ce qui intéresse Sasdy, comme je l'ai dit, c'est le trauma, mais ce n'est pas pour autant qu'il nous ressort les grosses ficelles, il laisse planer le mystère un certain temps avant de lever le voile: Dix sept ans après, les meurtres continuent, et la jeune Anna se retrouve au milieu d'une affaire qui la dépasse totalement. Complot, Démence ? Il faudra attendre pour le savoir. La tension est palpable et chaque révélation est bien amenée. On pourra regretter un shéma un tantinet répétitif, mais l'atmosphère, la musique et la beauté de l'ensemble font oublier ses menus détails.

Une fois n'est pas coutume, le charactère sanglant et sadiques des meurtres, qui si ces derniers ne sont pas nombreux, vient ajouter un côté "giallesque" bienvenu dans une production britannique... La fille de Jack l'éventreur n'en est pas pour autant une boucherie, et on apprécie la confrontation de la violence avec la douceur d'Anna qui donne un côté baroque et dégénéré à l'ensemble scandant la condamnatioon des personnages principaux, qui de par leur nature ne sont pas destinés à survivre.

Ces personnages à contrecourant, dès le début condamnés, ce sont le Dr Pritchard et Anna, lui est un homme d'âge mûr qui fantasme secrètement sur sa nouvelle pupil, elle est une jeune femme, qui offre sa confiance toute entière à l'homme qui l'a recueilli. Le Dr Pritchard tente de soigner Anna, tout en sachant qu'il ne peut rien faire, il s'accroche à celle qui lui rappelle tant sa defunte femme...

Il est intéressant de constater que la relation qui s'instaure entre Pritchard et Anna, trouve échos dans le roman de Bob Garcia, Duel en enfer, dans la relation qui se noue entre le Dr Watson et Wendy. Les deux oeuvres ne se font pas échos que sur ce seul plan, et se complètent remarquablement au final. Il serait intéressant de savoir si Bob Garcia a connaissance du film et si oui s'il s'en est partiellement inspiré.


La tension dramatique continue d'aller crescendo, enrichie par la relation trouble des deux personnages ainsi que par l'intervention de second rôles fantastiques. On appréciera aussi une visite chez la medium royale (clin d'oeil au fait de la reine Victoria croyait au spiritisme) ainsi qu'une séance au début du film qui n'est pas sans évoquer les récits d'Arthur Conan Doyle à ce sujet.

Peter sasdy fini par précipiter le couple impossible dans une spirale tragique, faisant revenir Jack l'éventreur dans la vie d'Anna comme le fantôme de Duncan revenu hanter Macbeth, et nous offre un final magnifique, revisitant Roméo et Juliette (et une bonne partie du repertoire shakespearien au passage) avec brio.

Hands of the Ripper, avec la richesse des thèmes abordés, l'excellence des interprétations de ses acteurs et la splendeur de ses décors (cf la scène finale), reste dans la filmographie du studio l'une des productions les plus intéligentes, et l'une des plus belles, sinon la plus belle oeuvre de Peter Sasdy. Variation émouvante et troublante sur le mythe de Jack l'éventreur ayant pour contexte la naissance de la psychanalyse...riche, cruel, flamboyant ; à ne manquer sous aucun pretexte !




5 avr. 2009

Les femmes de ma vie #3 : Maggie Smith


Dame Margaret Natgalie Smith, plus connue sous le nom de scène Maggie Smith a vu le jour à Ilford dans l'Essex le 28 Décembre 1934.

Elle débute une carrière de théâtre en interprétant de nombreux rôles du répertoire classique (de Shakespear à Wilde) et fait ses débuts au cinéma dans Nowhere to go en 1958...

La carrière de Maggie Smith est extrèmement riche, et c'est assez injustement que la plupart ne la connaisse que pour son rôle de Minerva McGonagall dans la saga Harry Potter.


l'actrice qui va fêter à la fin de cette année ses 75 printemps a en effet endossé un nombre conséquent de rôles très divers et souvent difficiles et a su s'imposer comme une figure géniale et immuable de la scène et du cinéma britanique.

Elle est lauréate de deux Oscars : Oscar de la Meilleure actrice pour son rôle de professeur iconoclaste dans Les Belles années de Miss Brodie de Ronald Neame en 1969 et Oscar du meilleur second rôle féminin pour California Hotel de Herbert Ross 1978.

En 78 on la retrouve dans l'adaptation de Mort sur le Nil d'agatha Christie par John Guillermin, ou elle incarne une Miss Bowers maladive dans un grand numéro de composition. Deux ans auparavant elle donnait la réplique à Truman Capote, Alec Guinesse, Peter Falk, David Niven et Peter Sellers dans l'excellente comédie policière de Robert Moore : Un cadavre au dessert. En 1982, contre toute logique scénaristique, elle incarne à nouveau un personnage d'agatha Christie dans Meurtre au Soleil de Guy Hamilton.



Elle est récompensée par deux Golden Globes pour California Hotel (California Suite en anglais) et Chambre avec vue de James Ivory en 1986.
Maggie Smith a travaillé avec quelques uns des cinéastes les plus prestigieux comme Joseph L. Mankiewicz (Guêpier pour trois abeilles, 1967), George Cukor (Voyage avec ma tante, 1972), ou encore Steven Spielberg en 1991.
Actrice aussi populaire qu'exigeante, Maggie Smith incarne la mère supérieure de Sister Act et de sa suite, avant de donner la réplique à Cher et Judi Dench dans Un thé avec Mussolini de Franco Zeffirelli en 1999 et d'incarner le professeur Minerva McGonagall dans Harry Potter à l'Ecole des Sorciers de Chris Columbus en 2001, personnage, taillé sur mesuire pour elle et qu'elle retrouve l'année suivante pour le deuxième volet des aventures de l'apprenti-sorcier dans Harry Potter et la Chambre des secrets (Chris Colombus, 2002).

On retrouve Maggie Smith en 2002 dans Gosford Park de Robert Altman qui lui vaut sa sixième nomination aux Oscars. L'actrice interprète une nouvelle fois le professeur McGonagall dans le troisième volet des aventures de Harry Potter, Le Prisonnier d'Azkaban d'Alfonso Cuarón, dans le quatrième, Harry Potter et la Coupe de feu de Mike Newell sorti en salle le 23 novembre 2005, ainsi que dans Harry Potter et l'Ordre du phénix de David Yates. En 2009 elle reprendra une nouvelle fois le rôle de Minerva McGonagall dans Harry Potter et le Prince de sang-mêlé de David Yates et compte bien le reprendre pour la dernière fois dans Harry Potter et les reliques de la mort.

Maggie Smith compte aussi dans sa filmographie des rôles bien plus légers, comme celuid e Grace Hawkins dans la délicieuse comédie Secret de Famille ou elle joue la mère de Kristin Scott Thomas. Elle ne délaisse pas non plus les classiques et incarne pour la télévision en 1999 le rôle de Betsey Trotwood dans David Copperfield sur le tournage duquel elle fait la connaissance de Daniel Radcliff, un an avant le début du tournage de Harry Potter. On a pu la voir aussi en 2007 dans le superbe téléfilm Becomming Jane.

Elle s'est mariée à deux reprises. De 1967 à 1974 avec l'acteur Robert Stephens, qui lui a donné deux enfants : les acteurs Chris Larkin, né en 1967, et Toby Stephens, né en 1969. Enfin avec le dramaturge et scénariste Beverley Cross, de 1975 à la mort de ce dernier, en 1998.

N'oublions pas surtout que la Lady est Dame Commandeur de L'Empire Britannique ainsi que docteur honoris causa de l'Université de St. Andrews et de l'Université de Londres.



Une carrière aussi riche et diversifiée a fait de Maggie Smith l'une des plus grandes et des plus talentueuses actrices de son temps !